« Ce n’est pas la Constitution que Félix Tshisekedi veut changer, c’est le pays qu’il veut diviser et incendier par la rupture de notre pacte républicain », prévient le député honoraire de Dibaya.

Dans sa réaction publiée jeudi soir sur les réseaux sociaux, Claudel Lubaya rappelle que l’article 220 de la Constitution est non négociable.

« La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. »

L’ancien gouverneur du Kasai central estime que ce principe « est un rempart contre toute tentative de personnalisation du pouvoir », peut-on lire dans ce document.

Vouloir modifier la Constitution, pour Claudel Lubaya, dans ces domaines reviendrait à violer non seulement la loi fondamentale, mais aussi la souveraineté du peuple congolais, source de tout pouvoir, comme le rappelle l’article 5 de la Constitution.

En outre, le député honoraire pense qu’en modifiant les règles du jeu pour se maintenir au pouvoir, le régime actuel ne cherche qu’à prolonger sa propre survie politique, au détriment des aspirations légitimes du peuple à une gouvernance juste, transparente et respectueuse des institutions.

Faustin Kalenga

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