Le 15 novembre, le Président Félix Tshisekedi a présidé le 22ème conseil des ministres de la RDC, qui s’est tenu exceptionnellement au Centre financier de Kinshasa, contrairement aux précédentes réunions à la cité de l’Union africaine.

Au cours de ce conseil, le chef de l’État a exprimé sa profonde indignation face à la brutalité dont a été victime l’opposant Delly Sesanga, interpellé le 14 novembre alors qu’il sensibilisait la population contre la révision constitutionnelle. Félix Tshisekedi a déclaré :

« J’ai déploré et condamné les violences dont a été victime l’honorable Delly Sesanga ».

Des mesures ont été prises à l’encontre des policiers responsables de ces actes. Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, a été chargé de mettre en place des dispositions préventives pour éviter la répétition de tels incidents.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la RDC, membre du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, doit veiller à maintenir une image respectueuse des droits civiques.

Il convient de noter que Delly Sesanga et ses compagnons ont été relâchés quelques heures après leur arrestation, grâce à l’intervention de Jacquemin Shabani. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la gestion des droits humains en RDC et illustre la nécessité d’une vigilance accrue pour protéger les libertés fondamentales.

Zéphyrin pengume

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