Le débat autour du changement ou de la révision de la constitution devient de plus en plus un jeu de ping-pong entre l’opposition politique et la majorité au pouvoir.
Pour l’ancien Premier ministre et président du LGD, le changement de la constitution est un faux-fuyant. Le pays a besoin d’une vision et d’un leadership éclairé, et non d’une révision de la constitution pour son développement.
« Le développement d’un pays n’est pas un problème de constitution mais plutôt de leadership », tacle Matata Ponyo aux chantres de la révision de la constitution avant de renchérir : « Ce pays, entre 2012 et 2016, a fait rêver l’Afrique et le monde avec la même constitution. Faut-il vraiment, même pour nettoyer la ville, changer la constitution ? » s’interroge le député du Maniema, qui ne voit aucune urgence pour le régime de Félix Tshisekedi à placer la révision de la constitution parmi ses priorités.
En d’autres termes, Augustin Matata Ponyo évoque le manque de vision et de leadership comme le véritable cancer dont souffrirait le régime de Félix Tshisekedi.
Devant la presse vendredi soir, le président national du Leadership, Gouvernance et Développement (LGD) a dénoncé « la mauvaise gestion du pays, le tâtonnement » et s’est opposé, comme d’autres opposants, à toute révision de la loi suprême.
Faustin Kalenga
