Telle une foudre, la disparition inopinée du président tchadien (tout puissant qu’il était) et maréchal de surplus, a étonné mieux surpris le continent Africain dans son entièreté alors qu’il venait d’être réélu à près de 80% pour un sixième mandat à la tête d’un pays où toute l’opposition n’avait plus un seul mot à dire, Ce qui signifie que l’homme avait le contrôle suffisant de son territoire ainsi que de toute son armée.
Cependant, dans un contexte politiquement ambigüe sur le plan sécuritaire que traverse notre pays la RDC, le président Félix Tshisekedi ne peut pas selon une opinion, se faire le luxe de s’installer à Béni ou Goma où sévit l’insécurité actuellement, comme il l’avait promis il quelques mois, au risque de s’offrir en proie aux forces négatives qui opèrent jour et nuit à l’EST de la République et laisser éventuellement le pays dans une situation sans issue quand on connaît bien le Congo.
C’est dans cette optique que la mort du maréchal Tchadien Idriss Deby se veut, un avertissement sévère au président Tshisekedi qui selon plusieurs observateurs, doit se rassurer de toutes les mesures sécuritaires possibles avant de quitter kinshasa pour s’installer dans la ville de béni ou Goma connaissant bien les implications aussi bien intérieure et extérieure de cette guerre à répétition dont l’origine est la cupidité des multinationales à travers l’exploitation illégale des minerais du pays cher à Lumumba.
Ainsi donc, plusieurs observateurs, sont ceux qui pensent que le chef de l’État congolais a tout intérêt à changer des stratégies pour lutter contre les groupes armés à distance et mettre fin à cette guerre de l’Est le plus vite possible, et non aller s’offrir en proie comme c’est le cas actuellement avec le président Tchadien, confiant de son armée, a succombé des blessures des balles reçues le week-end dernier dans une région de son pays en proie aux terroristes.
Faustin Kalenga