Accusé abusivement de populisme par ceux qui se sentent obstrués par ses actions dans l’administration de la justice en RDC, le ministre en charge de la Justice et Garde des Sceaux répond farouchement à ses détracteurs.
Pour Constant Mutamba, la confusion selon laquelle la justice équivaut à la magistrature, qui a longtemps été entretenue par plusieurs, doit cesser.
« La justice ne veut pas dire magistrature. C’est la confusion qu’on a entretenue pendant des années. Tous ceux qui crient au populisme, au discours, ne disent pas quelle est la loi que le ministre a violée, parce que nous faisons tout conformément à la loi. C’est plutôt eux qui doivent respecter la loi, car personne n’est au-dessus de la loi. Le régime du plus fort, je vous le dis, est passé.
On a le choix : soit rester dans le statu quo, soit changer notre pays. Si vous voulez que j’entre dans le réseau et commence à martyriser notre population pour m’enrichir, je ne sais pas. Lorsqu’ils se réunissent dans ces réseaux mafieux, ils devraient avoir honte. Honte parce qu’ils ont affaire à un jeune qui pourrait aimer l’argent autant qu’eux, honte parce qu’ils ont affaire à un jeune qui a encore du sang chaud et qui devrait davantage se vexer face aux antivaleurs qu’eux. Mais lorsque c’est un jeune qui doit commencer à leur administrer des leçons de moralité, des leçons d’éthique, il y a un problème. »
Pour le patron de la Justice en RDC, il reçoit des instructions claires du magistrat suprême dans tout ce qu’il fait, et le magistrat suprême ne peut nullement lui donner des instructions à l’encontre de ses prérogatives.
Signalons que Constant Mutamba est traité par plusieurs de populiste à cause de ses nombreuses réformes pour l’intérêt de la population.
Zéphyrin Pengume
