Le président de l’Assemblée nationale congolaise a participé, du 26 au 27 octobre, à la 2e Assemblée générale de la Conférence des présidents des Assemblées législatives africaines (CoSPAL) à Accra, au Ghana, où il a représenté l’Assemblée parlementaire francophone (APF).

Ressortissant d’un pays miné par d’interminables conflits armés, Vital Kamerhe a profité de sa prise de parole pour prêcher la paix sur le continent, arguant que les parlementaires ont également un rôle important à jouer pour faire taire les armes, plutôt que de laisser cette responsabilité aux seuls membres de l’exécutif.

Le président de la Chambre basse a alors préconisé que les Africains travaillent sur des solutions africaines, adaptées au contexte du continent, afin de relever les défis qui le gangrènent.

« Je suis porteur d’un message clair : celui du rapprochement des peuples à travers une collaboration interparlementaire renforcée, dans le but de forger nous-mêmes des solutions communes et adaptées aux défis auxquels notre continent fait face. Les parlementaires peuvent jouer un rôle clé dans la prévention des conflits et la facilitation des processus de paix », a-t-il déclaré.

Partant de cette considération, Vital Kamerhe a encouragé l’unité des pays africains, la mutualisation des forces pour le développement de l’Afrique, la consolidation de la diplomatie parlementaire et la coopération entre États, afin que les peuples africains y trouvent enfin leur compte.

« L’Afrique doit aimer l’Afrique. Les armes doivent se taire sur l’ensemble du continent. L’Afrique doit se concentrer sur elle-même pour élaborer une vision commune du développement intégral de notre continent, notre destination future. Nous devons écrire notre propre histoire et coopérer d’égal à égal avec le reste du monde », a-t-il ajouté.

Très riche et au potentiel naturel et humain incommensurable, l’Afrique est pourtant restée le continent le moins développé du monde.

Les régimes dictatoriaux, sans meilleures perspectives pour leurs peuples, ainsi que les guerres imposées par des milices soutenues par des États africains et étrangers, ont sérieusement amenuisé les chances de voir l’Afrique décoller.

Jean Ngaviro

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