Le palais du peuple et ses alentours ont connu ce vendredi 12 juin une ambiance surchauffée. Alors que le programme prévoyait l’élection du premier vice-président du bureau de la chambre basse, malgré la demande adressé par le Conseil d’état de surseoir le processus, l’assemblée nationale se basant à l’indépendance de son institution a voulu passer outre cette demande.

Avec un important dispositif policier, plusieurs autres députés qui n’ont pas eu accès à hémicycle suscitant la colère de ses élus du peuple qui ont vu leur droit bafoués par les forces de l’ordre.   » Notre pays est en train de traverser un désastre. Ça ne s’est jamais vu dans aucun pays du monde où on empêche un député de faire son travail. Je pense que nous somme vraiment dans le fond du trou, dans un tunnel sans issue. Même la population est trop fâchée » a lâché l’honorable Joseph Kokonyangi.

Plusieurs députés nationaux ont tenté en vain d’avoir accès au palais du peuple, alors que à coté d’eux, les motards, wewa, hostile à l’organisation de ce vote, scandaient des chants hostiles contre ces députés.

Pour ce cadre du FCC, la scène est tout à fait inadmissible.  »Nous représentons tout une nation, nous avons été élus ensemble et au même jour et je pense à la même seconde avec le Chef de l’Etat. On ne peut pas marcher sur les institutions. Je pense que c’est grave et les jours avenirs seront compliqués. C’est un problème institutionnel et moi j’appelle à l’apaisement tout en soulignant que les institutions de la République doivent résoudre cette crise » a déclaré Joseph Kokonyangi.

La Rédaction

By 24news

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