« Communiquons pour la prévention des zoonoses et la protection des milieux de vie des animaux dans un contexte d’insécurité », est le thème qui a été choisi pour la célébration de la journée internationale des Animaux ce vendredi 04 octobre 2024.
En ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, cette journée n’est pas passée inaperçue. Le Réseau des Journalistes et Experts pour l’Avenir de la Terre-Afrique (Rejeat-Afrique), a co-organisé une activité de sensibilisation de la population sur la protection des milieux de vie des animaux dans un contexte d’insécurité.
Julie Londo, chargée de communication au sein du Rejeat-Afrique, explique que l’objectif de cette activité était de montrer les bienfaits de la nature, surtout comment et pourquoi la préserver. A l’en croire, les questions environnementales semblent être mises de côté, suite à la situation socio-politique et sécuritaire que connaît la République démocratique du Congo.
« Aujourd’hui, les journalistes et experts qui militent pour l’avenir de la Terre, ont organisé une conférence à l’occasion de la journée internationale des animaux. C’était dans le cadre de sensibiliser les participants sur l’importance de protéger les milieux naturels des animaux, et surtout les sensibiliser sur la prévention des zoonoses », a-t-elle fait savoir.
Trésor Malu, journaliste reporter à la Radio Moto Beni, dit être très satisfait de cette activité qui touche sa spécialité. « Je suis très motivé parce que naturellement, j’ai toujours eu le goût de contribuer à la protection de la nature. Sur les 100% de mes reportages que je réalise régulièrement à ma chaîne de radio, vous allez voir que j’ai consacré au moins 60% à la protection de l’environnement. Si on ne s’implique pas, c’est nous tous qui allons commencer à pleurer. Vu que le Rejeat-Afrique se soucie vraiment de l’avenir de la Terre, en tout cas, je suis tellement content d’appartenir dès maintenant à ce Réseau pour qu’ensemble nous puissions protéger l’environnement ».
Le Rejeat-Afrique, est une initiative des journalistes et experts qui militent pour l’avenir de la Terre. « Par ce nom, nous voulons en fait, lutter pour que demain nos enfants vivent dans l’air protégé, sans réchauffement climatique. Nous voulons communiquer beaucoup plus dans ce sens-là, pour monter aux gens, que l’on ne veut pas faire le journalisme amateur, nous voulons faire le journalisme professionnel », souligne Julie Longo.
Gires Kasongo, correspondant