Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) annoncent ce mardi 09 janvier 2024, l’arrestation de six militaires en commune de Mangina, située à près de 30 kilomètres à l’Ouest de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Ces militaires FARDC sont accusés de meurtre des civils lors des affrontements entre l’armée congolaise et un groupe d’assaillants lundi 09 janvier à Mangina où dix personnes ont perdu la vie dont trois militaires FARDC.
Le capitaine Antony Mualushayi Mbombo, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord qui confirme la nouvelle, affirme que les audiences publiques seront bientôt organisées pour établir les responsabilités.
« Le commandant secteur opérationnel Sokola 1 Grand et une délégation de la justice conduite par l’auditeur de garnison, ont quitté Beni ce matin pour faire la lumière de ce qui s’est passé à Mangina. Sur place, nous avons contacté plusieurs autorités et le commandant secteur a donné l’ordre immédiatement pour arrêter six militaires responsables de tirs qui ont paniqué la population lundi », a-t-il fait savoir.
Selon l’armée congolaise, la précarité de la situation sécuritaire en commune de Mangina est causée par des attaques des groupes armés contre les soldats congolais depuis quelques jours.
« La situation sécuritaire s’est détériorée ce mois et plusieurs compatriotes ont perdu la vie et le nombre de déplacés s’accroît chaque jour. Des soldats sont visés par des jeunes armés des kalachnikovs, armes blanches et des gri-gri. Aujourd’hui l’armée dénombre au total 6 soldats lâchement tués et leurs armes emportées par un groupe de jeunes Mai-mai qui ont créé quelques positions à Mangina et ses environs », ajoute le capitaine Antony Mualushayi.
Pour l’instant, conclu le capitaine Antony Mualushayi, la situation est redevenue calme. Il appelle tous ceux qui se sont déplacés à pouvoir retourner à Mangina pour continuer avec leurs activités quotidiennes.
Gires Kasongo, correspondant
