Dans la nuit du dimanche 1er décembre, une nouvelle attaque attribuée aux Forces Démocratiques Alliées (ADF) a frappé la région de Beni, sur l’axe routier Mbau-Kamango. Cette incursion meurtrière a coûté la vie à au moins 14 personnes, tandis que plusieurs autres restent portées disparues, plongeant la communauté dans l’effroi.
La société civile de Beni-Mbau a rapidement réagi en condamnant cette violence inacceptable. Georges Kivaya, président de cette structure citoyenne, dénonce l’ampleur de la tragédie et appelle les autorités militaires à intensifier leurs opérations contre les ADF sur cet axe routier stratégique. Il insiste également sur la nécessité pour la population de rester vigilante face à cette menace persistante.
Cette attaque illustre une fois de plus la vulnérabilité des populations face aux groupes armés, qui continuent de semer la terreur dans la région de Beni. Les appels à la vigilance et à une réponse militaire plus robuste sont essentiels pour protéger les civils et restaurer la sécurité dans cette partie de la République démocratique du Congo.
La situation à Beni demeure préoccupante, et il est impératif que des mesures efficaces soient prises pour mettre fin à ce cycle de violence. La solidarité et l’engagement de tous sont nécessaires pour surmonter cette crise et garantir un avenir paisible aux habitants de cette région durement éprouvée.
Cette information est également confirmée par Kakule Siviwe Léon, chef du secteur de Beni-Mbau, qui parle d’une dizaine de personnes tuées et des maisons incendiées lors de la violence rebelle. L’autorité sectoriel, qui reconnaît la menace qui pèse sur sa juridiction, appelle la population à adopter un comportement de vigilance en alertant les services de sécurité sur les mouvements suspects.
Gires Kasongo
