Le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo Monseigneur Donatien Nshole , a réagi à la récente déclaration de l’archevêque Albert Kakenza responsable de l’église Foi Abondante, qui a estimé que les consultations entamées par la CENCO et l’ECC n’étaient pas sincères.
Monseigneur Donatien Nshole se dit surpris par ces propos qui ne peuvent être rapportés au pasteur AlbertKakenza que par quelqu’un de mauvaise foi ;
» J’étais très surpris et je me suis dit que c’était compréhensible, une seule chose est vraie ce qu’il n’était pas là, Vous avez la latitude d’aller vérifier auprès de ceux qui étaient là ,pour qu’ils confirment ce que j’ai dit.J’affirme avoir dit que le consensus qu’on aura ,servirait au socle de la refondation de l’État donc servirait tous les gouvernants qui viendront jusqu’en 2060 l’année du Centenaire de l’indépendance , il n’a jamais été dit qu’on le fait pour celui qui vient après Tshisekedi, mais pour tous les gouvernants qui se succéderont y compris celui qui est au pouvoir, est ce qu’il faut être suffisamment intelligent pour comprendre ça .Voilà pourquoi l’État doit veiller à ce que ceux qui veulent diriger les églises aient un minimum d’intelligence, vérifier auprès de ceux qui étaient là, Ils ne vous diront pas le contraire de ce que je vous dis » , a déclaré Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo.
Monseigneur Donatien Nshole, estime que l’archevêque Albert Kakenza a son excuse ,car il n’était pas là et a été menti par quelqu’un de mauvaise foi,il peut vérifier auprès de ceux qui y étaient.
Notons que dans une interview, le pasteur responsable de l’église Foi Abondante l’archevêque Albert Kakenza, avait déclaré que les consultations entamées par la CENCO et l’ECC n’étaient pas sincères, car selon lui dans une des réunions Monseigneur Donatien Nshole, avait déclaré que le pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble avait pour mission de préparer le terrain pour le président qui viendra après le président Félix Tshisekedi.
Zéphyrin Pengume
