La République démocratique du Congo fait partie de cinq premiers pays africains à recevoir le vaccin contre le COVID-19. Le premier lot d’un million 7 cent milles doses ont été réceptionnés mardi dernier à l’aéroport de ndjili par le ministre de la santé Eteni Longondo.

Une situation qui préoccupe au plus haut niveau les acteurs de la société civile. Pour le coordonnateur de la maison de la société civile (MAISOCI), cette réception des doses de vaccins dénote une précipitation de la part des autorités publiques.

«Il est vrai que personne ne peut prédire l’avenir. Mais le cas du Congo fait exception. Avec 700 cas de décès, pensez-vous qu’on peut recevoir si tôt le vaccin alors que l’Égypte et autres pays africains les plus touchés par le COVID-19 ne sont pas encore servis ?», S’interroge cet acteur de la société, avant d’appeler les autorités à plus de prudence avant l’application sur la population de ces doses de vaccins.

« Pour moi, la population ne doit pas se précipiter mais elle doit observer les effets de ce vaccin pendant plusieurs jours après que nos autorités politiques d’abord en soient administrées», explique Jean René Swedi.

«Nous ne sommes sûrs de ces doses, car les scientifiques ne se sont pas encore exprimés là dessus. La population ne doit pas être exposée au nom de la confiance. Ce sont des vies humaines.»

Sans influencer personne, le coordonnateur de la maison de la société civile invite par ailleurs le peuple congolais à plus de responsabilité et à observer les résultats de ce vaccin sur les corps des autorités qui selon lui, doivent en être exemplaires.

Au cours d’une émission sur Top Congo,le ministre de la santé avait rappelé que le vaccin aura un caractère volontaire et non obligatoire, avant d’assurer que les scientifiques de son ministère ainsi de l’INRB avaient certifié la qualité de ce vaccin et la RDC était parmi les premiers pays à en avoir fait la commande.

Faustin Kalenga

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