Le concert de l’artiste franco-congolais Gims, prévu pour le 7 avril 2025 à l’Accor Arena de Paris en faveur de l’UNICEF, fait face à une menace d’annulation. Une association rwandaise a interpellé Madame le Maire de Paris pour solliciter son annulation, en solidarité avec les enfants victimes de l’agression et de l’invasion militaire rwandaise en République démocratique du Congo (RDC).
Face à cette demande, une mobilisation s’organise pour maintenir l’événement. Une lettre a été adressée à Madame le Maire de Paris afin de plaider en faveur de la tenue du concert. L’annulation d’un tel événement aurait des conséquences bien au-delà de la sphère musicale. En plus de restreindre la liberté d’expression de l’artiste, une telle décision affaiblirait la place de la culture et de l’art comme outils de paix et de sensibilisation aux injustices mondiales. Gims, en tant que figure influente, peut contribuer à éclairer la jeunesse européenne sur les souffrances que subissent les populations de l’Est de la RDC depuis trois décennies.
Si la France permet l’organisation de commémorations pour les tragédies rwandaises, il semble légitime d’autoriser un artiste à exprimer sa douleur à travers l’art. Loin d’être un acte politique, ce concert a une vocation humanitaire : il vise à récolter des fonds pour l’UNICEF et à mettre en lumière le sort des enfants victimes de conflits.
Cet appel rejoint les récentes démarches des Parlementaires européens demandant à la Commission européenne d’imposer des sanctions au Rwanda et de suspendre l’accord sur les minerais signé entre Bruxelles et Kigali.
Soutenez ce concert en signant et en partageant la pétition. Chaque signature compte et renforce l’engagement des organisateurs envers le respect du droit international et des valeurs humaines. Faites entendre votre voix dès maintenant !
Les conséquences du génocide congolais sont dramatiques :
- – Plus de 15 millions de morts ;
- – Des millions de femmes victimes de violences sexuelles ;
- – Des enfants enrôlés de force dans des groupes armés ou exploités dans les mines ;
- – Des populations autochtones déplacées et remplacées par des migrants rwandais ;
- – Des fosses communes ;
- – Un climat de terreur et d’atrocités innommables.