La signature de la déclaration conjointe entre la République démocratique du Congo et le Rwanda continue de susciter de nombreuses réactions. Plusieurs voix s’élèvent pour analyser, chacun à sa manière, la portée de cet acte diplomatique.
Pour le ministre de la Communication et Médias de la RDC, Patrick Muyaya, cette déclaration commune est avant tout la conséquence directe de la rencontre entre le président Félix Antoine Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, tenue à Doha.
« On ne peut pas interpréter la déclaration conjointe faite hier sans relire celle du 18 mars. Je rappelle ici qu’avec le Rwanda, dans le cadre du processus de Luanda, toutes les questions ont été traitées. Il ne restait plus que la signature. La seule question encore en suspens, qui freinait l’évolution du processus, et nous sommes actuellement dans une phase critique, celle de l’atterrissage c’était celle du M23 », a déclaré Patrick Muyaya lors d’un briefing de presse tenu jeudi 24 avril.
Poursuivant ses propos, le porte-parole du gouvernement congolais a indiqué que les chefs d’État ont salué les progrès réalisés dans les processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que lors du sommet conjoint EAC-SADC tenu à Dar es Salaam, en Tanzanie. Ils ont également réaffirmé leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu immédiat.
À noter qu’à la suite de cette déclaration conjointe, la signature d’un accord de principe est prévue ce vendredi 25 avril aux États-Unis, sous l’égide du secrétaire d’État américain. Cet accord sera signé entre la ministre d’État congolaise en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe.
Zéphyrin Pengume
