Les États généraux de la justice ont ouvert leurs portes ce mercredi 6 novembre à Kinshasa, en RDC. C’est une occasion de rechercher les voies et moyens pour guérir la justice congolaise, considérée comme malade non seulement par le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, mais aussi, et surtout, par le chef de l’État et magistrat suprême, Félix Tshisekedi.

Dans son mot d’ouverture, le patron de la justice en RDC a dénoncé les pressions qu’il a subies à la tête de ce ministère, jusqu’à envisager de démissionner du gouvernement, et a remercié le chef de l’État grâce qui il a tenu bon :

« Parfois, on s’est posé la question : doit-on continuer ou arrêter ? C’est ici l’occasion pour moi de vous remercier du fond du cœur. N’eût été votre soutien inlassable, je démissionnerais du gouvernement. Ma première réforme courageuse a été l’insaisissabilité des biens des entreprises publiques, des services publics et des établissements publics. Aujourd’hui, le taux d’exécutions contre les saisies des entreprises a sensiblement baissé, et nous avons pu sauvegarder les fonds et biens des entreprises publiques », a déclaré Constant Mutamba.

Débutés ce jeudi, les États généraux de la justice se poursuivront jusqu’au 13 novembre courant.

Zéphyrin Pengime

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