Ce mardi 5 novembre, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a tenu, à son siège de Genève, l’examen périodique universel sur la situation des droits de l’homme en RDC.
Saluant l’adhésion de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la majorité des pays membres de ce conseil ont unanimement félicité la RDC pour les progrès réalisés dans le domaine des droits de l’homme.
Dans son discours lors de cette assemblée, le ministre de la Communication et des Médias, ainsi que porte-parole du gouvernement congolais, a rigoureusement indexé le Rwanda pour son implication dans la détérioration des droits de l’homme dans la partie Est de la RDC, où ses troupes soutiennent le mouvement terroriste M23.
« Nous ne pouvons pas, au vu des déclarations qui ont été présentées ici, évoquer les faits sans en déterminer les causes et l’origine, car nous voulons nous assurer que la RDC continue sa marche vers la protection et la promotion des droits de l’homme. Les faits qui ont été allégués tout à l’heure ne doivent pas nous enfoncer dans la polémique avec la rhétorique mensongère habituelle. Comme il est mondialement connu, les questions des droits de l’homme ne sont pas au rendez-vous au Rwanda. Mais, parce qu’on a évoqué ici une question d’une extrême gravité, notamment celle des enfants, le gouvernement américain a, en septembre 2023, sanctionné le gouvernement rwandais pour le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats dans le cadre des supplétifs du M23 qui opèrent en RDC. »
Notons que cette déclaration du porte-parole du gouvernement congolais a suscité de vives réactions de la délégation rwandaise dans la salle, qui a voulu s’opposer à cette vérité.
Zephyrin Pengume