Devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, le mardi 28 janvier, la vice-ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de la RDC, Thérèse Kayikwamba, a dénoncé la passivité de la communauté internationale, pour arrêter et contraindre le Rwanda à mettre fin à son expansion sur le territoire congolais.
Dans ses propos, Thérèse Kayikwamba, la responsable de la diplomatie en RDC, s’est indignée du fait que la communauté internationale se limite à reconnaître la responsabilité du Rwanda dans ses exactions et violations sur le territoire congolais, sans pour autant infliger des sanctions à ce pays agresseur.
Pour Thérèse Kayikwamba, le simple fait pour la communauté internationale de reconnaître la responsabilité du Rwanda ne poussera pas ce dernier à cesser son désir de s’emparer de terres congolaises, ni à mettre un terme à son soutien au mouvement terroriste M23. Elle a souligné qu’il faut des actions concrètes pour contraindre Kigali à arrêter son soutien au mouvement terroriste et à retirer ses troupes du sol congolais.
Poursuivant son discours, Thérèse Kayikwamba a déclaré d’un ton ferme :
« Si ce Conseil échoue, la rue s’en chargera. La rue n’a ni ordre ni tempérament, et l’indifférence n’est plus une option ».
Malgré tous les efforts déployés par la RDC pour obtenir, en moins de 48 heures, deux sessions extraordinaires du Conseil de sécurité, aucune résolution claire condamnant le Rwanda n’a été adoptée. Ce Conseil s’est limité à de simples condamnations, comme à son habitude, des condamnations qui, jusqu’à présent, n’ont abouti à rien.
Zéphyrin Pengume