Les activités socio-économiques sont complètement à l’arrêt à Durba ce lundi, après la décision des jeunes vigilants du secteur Kibali de décréter deux journées de ville morte. Cette mobilisation vise à dénoncer l’escalade inquiétante de l’insécurité, illustrée par plusieurs assassinats récents dans cette région aurifère du territoire de Watsa, au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Dans une lettre adressée à l’administrateur du territoire le 20 septembre, les jeunes de Kibali ont déclaré : « À la suite de l’assassinat de l’un des nôtres, nous lançons deux journées de ville morte à partir de ce lundi 23 septembre. Nous demandons à tous les jeunes et aux autorités que justice soit rendue, car cela suffit. »

Malgré un appel de l’administrateur de Watsa à la population pour qu’elle reprenne ses activités, invoquant un deuil collectif et une situation d’insécurité, Durba a connu une forte mobilisation. Des pneus ont été incendiés dans les zones sensibles, et presque toutes les écoles ont fermé leurs portes. Les taxi-motos circulent, mais avec beaucoup de précaution.

Cette atmosphère de tension est alimentée par le fait que, la semaine dernière, deux jeunes ont été tués dans des circonstances violentes en l’espace de 72 heures. Les habitants de Durba, de plus en plus préoccupés, exigent des mesures concrètes de la part des autorités pour rétablir la sécurité dans leur communauté.

NTUMBA Junias (stagiaire)

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