C’est une rocambolesque histoire qui alimente les débats sur les réseaux sociaux. Un certain Israël Bongo Lord a siégé pendant des semaines à l’hémicycle sans être élu ; il n’est donc ni député national ni suppléant.
L’homme prend place comme tout député national, et dans les clichés où on le retrouve, il garde son sourire. Il n’a peut-être pas intervenu comme d’autres pour prendre la parole, mais certains disent de lui qu’il est courageux d’avoir tenté une telle aventure en se présentant avec assurance à la deuxième institution du pays, où Mwalimo, VK, est chef. Comment y est-il parvenu ? La justice trouvera certainement des réponses.
Qu’à cela ne tienne, au-delà de ce courage qui démontre une bonne école d’escroquerie, certaines personnes estiment que cet homme a passé un message fort aux députés nationaux : « Vous n’êtes pas en sécurité. » Ce qui n’est pas faux, car il devrait y avoir des mécanismes de contrôle pour accéder à ce temple de la démocratie. Si ce citoyen y a échappé, il est tout à fait normal que les députés nationaux se posent des questions sur leur sécurité.
Bolangi
