Aussi longue la nuit peut paraitre, le soleil finit toujours par s’élever. Un adage qui peut bien illustrer la situation qui prévaut depuis 30 ans dans l’Est de la République démocratique du Congo, où Paul Kagame, principal acteur de la chute du Maréchal Mobutu en 1997, a installé le Chao dans cet immense pays avec évidemment la connivence des fils et filles du pays.
En effet, dans un contexte relationnel tendu entre le Rwanda et la RDC qui n’a cessé de pointer du doigts Paul Kagame, et un éveil des milliers des citoyens du monde qui dénoncent les violences et pillages des ressources minières de la RDC, les États-Unis prennent progressivement conscience de la situation et tappent le poing sur table.
L’administration Biden, après avoir demandé le retrait du M23, vient de prendre une autre mesure qui ne pourra certainement pas, si elle est exécutée, permettre à Paul Kagame, le président rwandais, de garder ce ton arrogant vis-à-vis de la RDC qui est la 8e puissance militaire du continent, selon le classement 2023, dans laquelle le Rwanda ne se retrouve même pas parmi les 15 premiers cités.
Ce petit pays voisin de la RDC, le porte-parole du département d’État Lacy Tamlyn affirme que les USA ont cessé de soutenir militairement et ne devront plus fournir des armes ni d’équipements au pays de Paul Kagame.
Par une déclaration faite le samedi 23 février par le porte-parole de département d’État Lacy Tamly, les États-Unis ont décidé de cesser toute assistance militaire au Rwanda. Lacy Tamlyn, s’est ainsi adressé à la presse.
« C’est une décision prise après mûre réflexion et en tenant compte des développements récents dans la région. Les États-Unis ne soutiennent plus l’armée rwandaise et ne lui fournissent plus d’armes ni d’équipements », à déclaré Lacy Tamlin.
Une déclaration qui doit sans doute froisser le chef d’État rwandais, qui se considère toujours très aguerrit à la guerre. Mais quand la super puissance du monde qui a le pouvoir d’imposer la paix au regard de tout ce qu’elle dispose en terme de puissance militaire, tourne le dos au patron du M23, il y a de quoi soulager Kinshasa qui a toujours refusé un dialogue avec les terroristes du M23.
Jacques Amboka
