C’est un jeune garçon communément appelé « pasteur » qui a succombé sur-le-champ suite d’une balle la nuit du jeudi au vendredi 14 octobre au quartier Kingabwa 14ème rue dans la commune de Limete, selon les témoignages recueillis sur place. 

 

Ce jeune homme psychologiquement instable a ses habitudes de prêcher la bonne nouvelle à vive voix sur son chemin sans la moindre brutalité sur la route. Il a été exécuté par un agent de l’ordre qui a tiré 2 balles réelles sur un civil sans armes.

 

« Le jeune assassiné était entrain de prêcher comme il a toujours fait à la longueur de la journée, quand survint un policier qui l’interpelle. Le jeune homme a répondu au policier ´´ne vois tu pas que je prêche , pourquoi me tourmentes-tu’´. A cette réponse, le policier a d’abord giflé le pauvre garçon qui, ne supportant pas cette gifle, répliqua aussitôt une gifle au policier. Ce dernier n’a trouvé autre moyen que d’ouvrir le feu en tirant sur sa victime 2 balles au niveau thoracique. Le jeune garçon a succombé sur place », renseigne ce témoin à 24newsagency.

 

 

Plusieurs voix se sont levées pour déplorer l’usage facile et incontournable des armes à feu de la part des éléments de la Police Nationale Congolaise sur les civils. I n’y a pas plus d’une semaine qu’un élément de PNC avait tiré à bout portant sur un jeune footballeur dans la commune de Kimbanseke. Le policier a, par la suite, été arrêté et déféré à l’auditorat militaire.

 

Signalons que le cas des tueries des civils par balles réelles sont devenus fréquents.

Dans une vidéo devenue virale, le commandant provincial de la PNC ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo, a, lors d’une parade, interpellé les policiers sur leurs manières réactives devant les civils qu’ils sont sensés protéger. Il a donné pour modèle à suivre le célèbre policier Saddam Ibanda qui avait neutralisé, par balle au pied, un Kuluna à Mombele, tout en évitant des dommages collatéraux.

 

Actuellement, le policier auteur de ce drame était en détention au sous-commissariat de la 14ème rue à Kingabwa a été transféré vers un hôpital de proximité pour des premiers soins suite à quelques blessures reçues des conducteurs des taxis motos appelés « Wewa » qui se sont vengés du pauvre garçon assassiné.

 

 

Zephy Pengume

 

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