Convié à un déjeuner d’affaires tenu le jeudi 30 Septembre à Kinshasa, autour de la question des saisies-attributions, l’Administrateur directeur général de Sofibanque et Vice-Président de l’ACB, Henri Wazne a, dès l’entame de son speech, rappelé le rôle des banques, souvent prises entre leurs obligations légales et le soutien essentiel qu’elles assurent à leurs clients.
Pour l’ADG de la Sofibanque, c’est une tâche difficile pour la banque. Derrières les démarches des Saisies-Attributions, il y a plusieurs aspects qu’il faudrait considérer avant d’agir.
« Les banques se retrouvent souvent entre le marteau et l’enclume. Le client aura l’impression la banque a agi avec trop de célérités. Alors que de l’autre côté, on a l’impression qu’on est en train de protéger un débiteur qu’on ne devrait pas protéger. Malheureusement sans porter des critiques sur un système judiciaire du Congo, il est évident que la pratique du plan OHADA va encore être améliorée que le juge en la matière devrait faire plus attention », a expliqué l’ADG de la Sofibanque Henri Wazne.
Organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco Congolaise, les participants ont été éclairés également sur les notions de créances saisissables auprès d’un tiers débiteur, les mécanismes de leur mise en place et les recours éventuels des débiteurs. Maître Battajon et Maître Mubiala, respectivement Associé – Responsable et Collaborateur Senior du Cabinet Daldewolf, ont également apporté des éclaircissements aux entreprises dans le cadre du droit OHADA.
L’association congolaise de banques par la présence de ses cadres a réitéré son accompagnement dans le respect des procédures règlementaires en matière de saisie-attribution et de leur bonne vulgarisation auprès du public.
Programmés plusieurs fois par trimestre, les déjeuners d’affaires sont des événements de réseautage et d’information à destination des entreprises membres et non membres de la CCI Franco-Congolaise, ils permettent la découverte d’une thématique business ou technique, autour d’un déjeuner convivial.
Yvette Ditshima
