Dans une note circulaire publiée lundi 28 juillet, adressée aux bourgmestres ainsi qu’au commissaire provincial de la Police nationale congolaise de la ville de Kinshasa, le ministère provincial de la Santé publique, l’Hygiène et Prévention interdit formellement toute pratique consistant à exposer des malades en public dans le but de solliciter de l’aide. Cette mesure s’applique à toute l’étendue de la capitale.

Selon le ministre provincial Patricien Gongo, cette pratique porte atteinte à la dignité humaine :

« Il s’observe dans la ville-province de Kinshasa une forme de marchandage et de commercialisation des malades dans plusieurs communes, une pratique qui déshonore et porte atteinte à la dignité humaine, conformément à l’article 16 de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée et complétée à ce jour », indique le document de l’Hôtel de ville.

Le responsable provincial de la santé précise que tous les malades concernés doivent être transférés vers les différentes zones de santé de la ville pour une prise en charge appropriée. Tout contrevenant s’expose à la rigueur de la loi.

 

Faustin Kalenga