Un faux gynécologue a été arrêté en pleine consultation à Kinshasa.
Un individu sans qualification médicale a été interpellé ce vendredi 31 janvier 2025 alors qu’il se faisait passer pour un gynécologue dans un hôpital réputé de la capitale, Kinshasa. L’usurpateur a été pris en flagrant délit d’extorsion de 42 000 francs congolais (42 000 FC) auprès d’une patiente pour une consultation. Alertés, les agents de l’hôpital ont immédiatement signalé les faits aux autorités, entraînant son arrestation par la police pour usurpation d’identité.
Un récidiviste aux méthodes bien rodées
D’autres témoignages indiquent que le même individu s’était récemment fait passer pour un médecin stagiaire de l’Université Libre de Kinshasa (ULK) à l’hôpital Biamba Marie Mutombo. Profitant de cette couverture, il aurait volé deux smartphones avant de disparaître.
Ce cas rappelle un autre scandale récent au sein de l’Assemblée nationale, où un individu a réussi à se faire passer pour un député pendant plus de neuf mois, bénéficiant des privilèges et honneurs réservés aux élus. Ces incidents révèlent de graves lacunes en matière de sécurité et de gestion dans les établissements publics et privés du pays.
Des mesures urgentes pour éviter de nouveaux cas
Face à ces faits préoccupants, la police a ouvert une enquête pour évaluer l’ampleur des dégâts et identifier d’éventuelles autres victimes. L’usurpation d’identité dans le secteur médical constitue un danger majeur pour la population, mettant en péril la vie des patients.
Ainsi, il est impératif que la justice congolaise sanctionne sévèrement de tels actes, que les hôpitaux renforcent leurs systèmes de sécurité et que les universités durcissent leurs procédures de vérification des diplômes et affiliations académiques. Par ailleurs, le ministère de la Santé est appelé à intensifier ses contrôles afin de garantir l’intégrité du secteur médical et de préserver la réputation des établissements de santé du pays.
Don Mbavu
