La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) reste préoccupante, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, où des groupes armés, tels que les ADF (Allied Democratic Forces), sèment la terreur et sont responsables de nombreuses atrocités. Face à cette crise, la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) a réaffirmé sa détermination à soutenir les forces armées congolaises dans la traque de ces groupes.

Lors d’une conférence de presse tenue à Beni, dans la province du Nord-Kivu mardi 12 novembre 2024, Vivian Van de Perre, cheffe adjointe des opérations et de la protection de la Monusco, a exprimé l’engagement ferme de la mission onusienne. Elle a insisté sur la nécessité d’une lutte concertée pour rétablir la sécurité et la paix dans cette région troublée. Les ADF, en particulier, ont été identifiés comme l’un des principaux responsables des tueries de civils, rendant indispensable une réponse collective et efficace.

Au cours de ses rencontres avec les autorités militaires, le maire de Beni et les représentants de la société civile, Van de Perre, a souligné l’importance fondamentale de la collaboration. Elle a fait appel à toutes les parties prenantes pour unir leurs efforts dans la lutte contre l’insécurité. Selon elle, une approche collaborative est cruciale pour élaborer des stratégies efficaces et mettre en œuvre des actions concrètes sur le terrain.

L’engagement de la Monusco et des autorités congolaises représente un espoir pour les populations affectées par la violence. Les voix des citoyens, qui aspirent à la paix et à la sécurité, doivent être entendues et prises en compte dans les démarches de lutte contre les groupes armés. Le soutien international, associé à une forte volonté locale, pourrait bien transformer le paysage sécuritaire de la région.

Alors que la Monusco continue de jouer un rôle clé dans la stabilisation de la RDC, l’importance de la coopération entre les acteurs locaux et les forces internationales ne peut être sous-estimée. Dans un contexte où la paix semble encore fragile, le message de Vivian Van de Perre résonne comme un appel à l’unité et à l’action pour construire un avenir meilleur pour les communautés du Nord-Kivu et d’Ituri. La lutte contre l’insécurité est un défi collectif, et il est impératif que chaque acteur, qu’il soit militaire, civil ou international, contribue à cette noble cause.

Gires Kasongo 

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