La première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, a exprimé son opinion sur la révision constitutionnelle, un sujet qui suscite des débats intenses dans le pays. Dans une interview diffusée le 13 novembre sur TV5, elle a souligné l’importance de se concerter avant d’apporter des modifications à la Constitution.
La cheffe du gouvernement congolais, a déclaré qu’il y a des aspects de la Constitution qui méritent d’être examinés, mais a insisté sur le fait qu’il est crucial de déterminer collectivement ce qui doit être modifié. Elle a rappelé que l’article 89 de la constitution prévoit la possibilité de révisions.
« La révision de la Constitution est instituée par l’article 89 de ladite Constitution. Ce n’est pas moi qui le dis, ce n’est pas le président de la République non plus, c’est la Constitution elle-même qui le dit », a-t-elle affirmé.
Elle a également mentionné que le président Félix Antoine Tshisekedi, prévoit de créer une commission d’experts pour évaluer la situation et formuler des recommandations. Suminwa a encouragé à attendre les résultats de cette commission avant de poursuivre les discussions.
En réponse aux accusations de certains politiciens qui affirment que la révision constitutionnelle viserait à permettre au Président de prolonger son mandat, Judith Suminwa a demandé des clarifications sur ces allégations :
« Sur quelle base déclarent-ils cela? Comment voulez-vous que je réponde à des questions qui viennent d’autres personnes? ».
Cette question souligne la complexité et la sensibilité du débat autour de la révision constitutionnelle, qui continue de diviser l’opinion publique congolaise. La révision constitutionnelle en RDC est un sujet délicat qui nécessite une approche réfléchie et concertée. La position de Judith Suminwa met en avant la nécessité d’un dialogue constructif pour naviguer dans cette question cruciale pour l’avenir politique du pays.
Zéphyrin pengume