Dans la région du Nord-Kivu, la situation sécuritaire continue de se détériorer, marquée par des violations graves du droit international humanitaire. Des informations récentes, recueillies sur les lignes de front et auprès de capturés, révèlent des pratiques inquiétantes de la part des rebelles du M23. Ces derniers se sont retranchés dans des lieux sensibles tels que des églises, des écoles et des hôpitaux, utilisant ces infrastructures comme cachettes pour leur armement.
Des témoignages concordants indiquent également que des jeunes civils congolais, vêtus de treillis militaires de l’armée rwandaise, ont été déployés pour servir de « chair à canon » lors des affrontements. Cette manœuvre cynique expose non seulement la vulnérabilité des jeunes, mais soulève aussi des questions éthiques sur l’utilisation de civils dans des conflits armés.
Face à cette situation alarmante, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé un appel urgent aux civils présents dans les zones occupées par les rebelles. Les autorités demandent à ceux qui se trouvent coincés entre les lignes de front de se rendre avec leur armement, et exhortent les habitants à s’éloigner des positions ciblées pour éviter d’être pris au piège dans les échanges de feu.
La présence des rebelles dans des lieux à forte densité civile représente une violation manifeste du droit international humanitaire, qui protège les civils en temps de guerre. Les conséquences de ces actions sont dévastatrices pour la population locale, qui vit dans la peur et l’incertitude.
La communauté internationale doit réagir face à ces violations inacceptables et soutenir les efforts pour restaurer la paix et la sécurité dans la région du Nord-Kivu. Il est nécessaire de rappeler à toutes les parties impliquées dans le conflit l’importance de respecter les lois humanitaires et de protéger les civils, qui n’ont pas leur place dans ces luttes armées.
La situation au Nord-Kivu nécessite une attention urgente et des actions concrètes pour mettre fin à ces abus et protéger ceux qui souffrent le plus dans ce conflit armé.
Gires Kasongo
