Ce lundi 25 novembre 2024, maître Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti politique Nouvel Élan, a invité le chef de l’État, Félix Tshisekedi, à envisager la nomination d’un membre de l’opposition pour diriger la commission en charge de la révision ou du changement de la Constitution prévue en 2025.
Pour le parti d’Adolphe Muzito, le débat autour de la Constitution n’est ni « sorcier » ni « tabou » dans le cadre démocratique actuel de la République démocratique du Congo (RDC).
« La Constitution actuelle prévoit des mécanismes et modalités pour sa révision. Certes, des divergences peuvent exister sur certaines options, mais l’essentiel est d’assumer une approche claire, concrète et objective. Nous devons éviter les postures trop partisanes ou émotionnelles, au profit d’un compromis républicain, » a déclaré maître Blanchard Mongomba face à la presse.
**Une approche inclusive pour une démocratie participative**
Selon Nouvel Élan, le débat constitutionnel doit inclure toutes les forces politiques et sociales afin de renforcer la démocratie participative.
« Nous avons besoin d’une Constitution républicaine émanant du peuple, pour garantir et affirmer la souveraineté du peuple congolais, » a-t-il ajouté.
À l’issue de son intervention, le secrétaire général a présenté quelques propositions phares de Nouvel Élan pour la réforme de la Constitution :
- Décentralisation effective : revoir les mécanismes et le taux de répartition des recettes nationales afin de rendre la décentralisation concrète.
- Transfert des compétences aux provinces : garantir le transfert réel des compétences exclusives des provinces par l’État central.
- Réforme de l’exécutif national : mettre fin au bicéphalisme au sommet de l’État.
Pour Nouvel Élan, ces réformes visent à construire une gouvernance plus efficace et à renforcer l’État de droit en RDC.
Don de Dieu Mbavu