L’audience a duré près de deux heures entre le président français Emmanuel Macron et la délégation de CENCO-ECC, conduite par Monseigneur Fulgence Muteba, président en exercice de la CENCO, et Monseigneur Bokundo, président de l’ECC.
Bien que rien n’ait filtré de leurs échanges et qu’aucune déclaration n’ait été faite à la presse, la coalition de l’Église de Kinshasa avait affirmé vouloir rencontrer Emmanuel Macron, puisque, selon l’abbé N’shole, « il est un acteur majeur et a un mot à dire sur la situation actuelle qui secoue l’est de la RDC ».
La majorité au pouvoir et une frange de la société civile continuent d’accuser la CENCO et l’ECC de rouler en faveur de la France, qui tente d’imposer le dialogue entre les autorités de Kinshasa et le M23.
Faustin Kalenga