Il ne fait plus aucun doute qu’il y a bel et bien eu un carnage perpétré dans la ville de Goma par l’armée rwandaise lors des combats pour la prise de cette ville, capitale de la province du Nord-Kivu.
Invité du journal de France 24, le ministre de la Communication et Médias, et porte-parole du gouvernement congolais, a pointé du doigt le Rwanda, qui, via ses forces spéciales, a commis ce carnage sur le sol congolais.
« La situation est très préoccupante à Goma. Avec mon collègue de la Santé, nous avons dressé un premier bilan provisoire où nous avons enregistré 773 morts et plus de 2800 blessés au 30 janvier. Aujourd’hui, le 2 février, nous allons malheureusement continuer le décompte macabre pour les corps qui se trouvent dans les centres et structures hospitalières. Il faut aussi dire que ce ne sera pas évident de dénombrer tous les compatriotes qui ont été massacrés ces derniers jours, car ce qui s’est passé est un carnage », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Il faut signaler que, suite à ce carnage perpétré sur le sol congolais par l’armée rwandaise, plusieurs structures humanitaires internationales tirent la sonnette d’alarme sur le risque de propagation de maladies infectieuses dues aux corps en décomposition qui ont jonché le sol plusieurs jours sans être évacués.
Zéphyrin Pengume