À son deuxième mandat, le Chef de l’État veut redonner à l’agriculture sa place pour assurer l’autosuffisance alimentaire dans un pays qui compte 80 millions d’hectares de terres arables et est géographiquement bien positionné sur le continent. Une vision qui ne peut se concrétiser que si le ministère de l’Agriculture est dirigé par une personne compétente et expérimentée. Le choix du Président de la République, Grégoire Mutshail Mutomb, n’est donc pas anodin.

Depuis sa prise de fonction à la tête du ministère sous le gouvernement Suminwa, le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb fait évoluer les choses avec un plan visant à faire de l’agriculture la clé de l’éradication de la faim et de la pauvreté, tout en stabilisant durablement le social dans un pays de plus de 100 millions d’habitants.

Malgré les atouts de la République Démocratique du Congo, souvent perçue comme une terre à vocation minière, il est essentiel de renverser cette tendance. Sous le leadership de Félix Tshisekedi, confier le ministère à Grégoire Mutshail Mutomb est une décision éclairée.

Son expérience parle d’elle-même : 20 ans dans des projets et programmes de la FAO en tant qu’expert national. Conscient des enjeux, le Ministre d’État s’est rapidement engagé dans une réforme du ministère, visant à dresser un état des lieux précis afin de cerner tous les contours de son secteur pour que sa politique soit mise en œuvre avec un impact visible en moins de deux ans.

Relever le défi de ce secteur stratégique nécessite détermination, flexibilité et ouverture à l’extérieur pour convaincre les partenaires. C’est ce que fait le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb, qui ne se repose pas.

Conscient de la lourde mission qui lui a été confiée par le Chef de l’État, il a participé au Forum Chine-Afrique, une opportunité pour présenter les potentiels de la RDC. De même, il est aux côtés du Chef de l’État à Budapest (Hongrie), où l’agriculture est à nouveau au cœur des discussions pour établir des partenariats bénéfiques.

Sous sa direction, la RDC s’engage dans la professionnalisation de l’agriculture, la digitalisation du ministère et la proposition de lois pour réguler le secteur. Des programmes tels que « FATSHI BILANGA » et « BRIGADE DE L’ARMEE VERTE » sont en cours pour encourager la population congolaise à se lancer massivement dans les activités agricoles.

Dans cette optique, le Ministre d’État à l’Agriculture vient d’octroyer plus de 5 000 hectares à 5 000 jeunes étudiants congolais, transformant ainsi la revanche du sol sur le sous-sol en réalité.

En matière de digitalisation, Grégoire Mutshail Mutomb souhaite sécuriser la production locale en intégrant un code-barres « Made in Congo » sur tous les produits congolais, permettant aux entrepreneurs agricoles de vendre tant sur le marché national qu’international. Ce code retracera l’origine et d’autres détails des produits. Cette digitalisation inclura également la cartographie des 80 millions d’hectares de terres arables en RDC, accessible via le portail officiel du ministère

Professionnalisation pour faciliter la production

En un temps record depuis sa nomination, l’homme à la cravate verte s’engage à doter les agriculteurs de matériel moderne pour la campagne agricole 2024-2025, visant à atteindre une production industrielle. S’inspirant du modèle chinois, sous Grégoire Mutshail, la production locale pourrait augmenter de près de 50 %.

En trois mois, sans signer de nouveaux contrats, l’Ingénieur Mutshail a lancé deux grands projets : l’un à Mbanza-Ngungu, d’une valeur de près d’un milliard de dollars, et l’autre à Inongo dans le Mai-Ndombe. Ces projets visent à promouvoir l’économie nationale en créant des emplois et s’inscrivent dans le cadre du programme de développement de 145 territoires.

Avec la revanche du sol sur le sous-sol, une vision salvatrice du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, le nouveau ministre est le profil idéal pour sa mise en œuvre, en œuvrant pour le bien-être de la population, en refusant toute forme de corruption et en travaillant dans la discrétion.

Certes, les attentes sont élevées, mais avec l’expertise du nouveau ministre de l’Agriculture, tout laisse à penser que la population bénéficiera des fruits de ses terres et pourra exporter le surplus.

Pour rappel, Grégoire Mutshail Mutomb est titulaire de trois diplômes : une maîtrise en Art de l’Université Méthodiste en collaboration avec DAI International des USA, une licence en Sciences Agro vétérinaires de l’Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, et un diplôme d’ingénieur agronome technicien de l’Institut supérieur d’études agronomiques de Bengamisa/Kisangani.

Rédaction

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