En commémorant l’anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, héros national de la République démocratique du Congo et figure emblématique du panafricanisme, Constant Mutamba, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a prononcé des mots chargés de symbolisme.

« En te tuant le 17 janvier 1961, ils ont cru avoir éteint la flamme du panafricanisme. Mais ils ont oublié que ton esprit se réincarnerait 64 ans plus tard dans un autre corps pour poursuivre ta noble lutte de libération du peuple africain. Ainsi, ton nom est passé de Lumumba à Mutamba. La patrie ou la mort, nous vaincrons », a déclaré le ministre.

Ces paroles, empreintes de ferveur et d’engagement, traduisent une volonté de perpétuer les idéaux de Patrice Lumumba, notamment la quête de justice sociale, de souveraineté et de dignité pour l’Afrique. En affirmant une continuité spirituelle et idéologique entre l’ancien Premier ministre et lui-même, Constant Mutamba se positionne comme un acteur déterminé à prolonger l’héritage panafricain.

Cet hommage intervient dans un contexte où les défis de la souveraineté africaine, des droits de l’homme et de la gouvernance restent au cœur des préoccupations politiques du continent. L’évocation de Lumumba, figure de proue de la lutte pour l’indépendance africaine, rappelle également la nécessité de préserver sa mémoire face aux aléas de l’histoire.

À travers ce message, Constant Mutamba inscrit son action politique dans la lignée des grandes luttes historiques pour la libération et l’émancipation des peuples africains. Une déclaration qui interpelle et suscite le débat sur la transmission de l’héritage lumumbiste dans les dynamiques politiques actuelles.

Don de Dieu Mbavu

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