Le chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, a tenu, dimanche 26 janvier tard dans la nuit, une réunion de crise pour évaluer la situation sécuritaire à Goma, au Nord-Kivu, menacée par les rebelles du M23.

Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a, dans son compte rendu, exprimé l’indignation du gouvernement face à l’attaque des sites de déplacés par les rebelles du M23, en violation du droit humanitaire international, qui stipule que les sites de personnes déplacées sont inviolables.

Le matin de ce lundi 27 janvier, des camps de déplacés ont été touchés par des bombes, et il est crucial d’étudier des mécanismes tant au niveau du gouvernement qu’au niveau de l’armée pour assurer la protection et la sécurité des populations, a souligné Patrick Muyaya dans son compte rendu.

Il a également évoqué la demande de la RDC, formulée par sa ministre des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

La RDC a appelé à des sanctions sévères contre le Rwanda pour son soutien aux rebelles du M23, qui menacent la sécurité des populations civiles dans l’Est de la RDC, notamment au Nord-Kivu.

Patrick Muyaya a également exprimé la compassion du président de la République aux populations affectées par la guerre, annonçant que toutes les dispositions sont prises pour garantir la sécurité et la protection de tous les compatriotes.

Il a aussi promis de faire régulièrement le point sur la situation à Goma et d’en informer la population.

« Nous ferons le point régulièrement ; nous sommes le gouvernement, nous n’allons pas entrer dans un débat spéculatif. Notre priorité ce soir avec l’armée est de voir comment préserver des vies humaines », a conclu Patrick Muyaya.

Betty Feza

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