La justice congolaise est malade, le magistrat suprême le sait et réitère son engagement à restaurer l’appareil judiciaire du pays. Lors du 10e Conseil des Ministres qu’il a dirigé vendredi 23 Août 2024, le président de la République est revenu sur ce sujet.

Félix Tshisekedi, a souligné le rôle majeur de la justice et il a rappelé qu’au cours de la 72ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 07 octobre 2022, il avait préconisé l’activation du cadre de concertation entre le Gouvernement et le Conseil Supérieur de la Magistrature, tel que prévu à l’article 17 du Règlement Intérieur de ce dernier, afin de proposer une série des pistes de solutions rapides, sans enfreindre l’indépendance du pouvoir judiciaire, tout en garantissant aux justiciables, l’accès à une justice équitable.

Il faut noter que la justice congolaise n’a pas du tout facilité la tâche pour un État de droit, tel que prescrit dans la Constitution et souhaité par la population congolaise. Une situation qui a, aux yeux de l’opinion, laissé des tâches au premier mandat de Félix Tshisekedi avec des procès sur les détournements qui ont aboutis aux condamnations puis acquittements qui ont laissé jusqu’à ce jour perplexe la population.

Il ne manque donc pas de textes pour remettre la justice congolaise sur le rails. Pour rappel, lors des états généraux de la justice tenus en 2015, et dont les résolutions peinent à être appliquées, il avait été clairement démontré qu’il s’agissait d’une situation devant impliquer tous les acteurs du secteur.

Félix Tshisekedi en appelle donc à la responsabilité collective et au sens du devoir de tout l’appareil judiciaire et à une prise de conscience, afin d’assurer et de contribuer au bon fonctionnement de la justice. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est donc invité à se joindre aux
initiatives prises par le Gouvernement, au travers du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et à mutualiser les efforts pour relever le défi, et ainsi permettre aux congolais, au nom duquel la justice est rendue, de vivre un véritable État de droit.

Notons que, Constant Mutamba, le ministre d’État à la justice et garde des Sceaux est à pied d’oeuvre depuis sa nomination avec des réformes qui, progressivement redonnent confiance à la population qui espère que ce jeune avocat de 36 ans pourra redresser la barre.

La Rédaction

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