Une voix de plus au sein de la société civile s’élève pour confirmer la démarche du président de la République visant à changer la constitution.
Le président de la société civile de la RDC estime que le temps de racheter le pays, qui a été vendu, a sonné. Ce rachat est sûrement lié à la révision de la constitution qui, selon lui, a été vendue aux étrangers.
« La constitution est l’âme d’une nation. Il se peut que, par mégarde, nous ayons vendu notre âme au diable ; il est plus que temps de la racheter. C’est ce que le chef de l’État veut faire. Tout Congolais sérieux doit le soutenir », explique Christopher Mutamba dans un entretien avec un média à Kinshasa, avant de poursuivre :
« En 2011, cette même constitution a été révisée pour passer de deux tours à un seul à l’élection présidentielle. En quoi cela a-t-il profité au peuple ? »
Le président de la société civile de la RDC reste convaincu que l’urgence et le moment d’opérer ce changement relèvent de la prérogative constitutionnelle du premier parmi les Congolais, qui se trouve être Félix Tshisekedi. Selon lui, ce dernier comprend mieux les préoccupations du peuple et désire sortir le pays du piège occidental.
« Qui peut apprécier le temps et l’opportunité, si ce n’est le chef de l’État ? », rétorque Christopher Ngoyi à la question qui lui a été posée sur l’urgence de réviser la constitution.
Par ailleurs, le coordonnateur des forces politiques alliées à l’UDPS invite le peuple congolais à envisager l’avenir sous un bon jour et à considérer la démarche de la révision constitutionnelle comme salvatrice.
Il a également encouragé le chef de l’État à mettre en place la commission dès que possible, afin de doter la République Démocratique du Congo d’une constitution qui répondrait à ses attentes et sauverait le pays des convoitises extérieures.
Faustin Kalenga