Le retour à Goma de Joseph Kabila préoccupe le coordonnateur national de la société civile patriotique du Congo qui accuse l’ancien président de la République d’avoir massacré les populations sans cause et de vouloir balkaniser le pays avec la complicité de la France qui instrumentale le Rwanda.
Dans une interview ce week-end , Joseph-Gode Kayembe invite le gouvernement à prendre des mesures drastiques contre Joseph Kabila, son parti politique et tous les biens mobiliers et immobiliers lui appartenant.
«Au stade actuel, Joseph Kabila ne doit plus avoir le droit de parler du Congo. La nationalité doit lui être retirée; son élimination physique ne doit plus être un tabou, puisqu’il est venu avec la mission de tuer les congolais et balkaniser le pays avec la complicité de plusieurs officiers», alerte le coordonnateur de la société civile qui invite le gouvernement d’agir avant que le pire n’arrive.
Gode Kayembe invite le VPM de l’intérieur à bannir le PPRD comme parti politique, interdire formellement toute réunion politique ou privée en son nom et ordonner la confiscation de tous les biens appartenant à l’ancien président sur l’ensemble du territoire national.
Sur la plan international, poursuit-il, l’Etat Congolais devait ouvrir une action judiciaire contre Joseph Kabila «pour crimes contre l’humanité».
Vendredi 18 avril, dans la soirée, l’ancien président est arrivé à Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, actuellement sous occupation des rebelles du M23, en passant par Kigali dont les forces spéciales assurent la sécurité selon plusieurs sources.
Quelques mois plus tôt, Félix Tshisekedi avait accusé Joseph kabila d’être le chef de fil de l’AFC pour « préparer une insurrection » contre son pouvoir.
Faustin Kalenga