A Genève (Suisse) où il a participé à la 75e session du Comité exécutif du Programme du Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, le Vice premier ministre congolais de l’Intérieur a obtenu des garanties de l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM) en ce qui est de la situation humanitaire en République démocratique du Congo.
Jacquemin Shabani a ainsi profité de son séjour pour parler du calvaire des populations congolaises victimes d’atrocités des groupes armés, dont le M23, qui est auteur de plusieurs centaines de déplacés depuis 2022, dans le Nord-Kivu.
« Nous sommes venus partager avec madame la directrice sur la situation et la problématique des populations déplacées en RDC. Nous avons eu un échange fructueux et nous les avons sensibilisés davantage sur cette problématique. Nous avons trouvé une personne qui est déjà au parfum de cette situation », a expliqué à la presse, Jacquemin Shabani.
Amy Pope, directrice de l’OIM, s’est montrée attentive au plaidoyer de la délégation congolaise et a promis son appui en faveur du retour dans la paix dans les zones instables de la RDC.
Les Nations unies dressent aujourd’hui un bilan sombre de la situation humanitaire dans le pays avec plus de 7 millions de déplacés, qui sont essentiellement concentrés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Avec la guerre du M23, des millions de personnes qui fuient les hostilités, sont hébergés dans des camps autour de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, où ils vivent sans assistance et sont confrontés à de terribles maladies dont le paludisme et le choléra.
Ils ont toujours plaidé pour la fin du conflit M23 qui a longtemps duré afin de leur permettre de renter dans leurs villages et de retrouver leurs activités de routine qui leur permettre un minimum vital.
Jean Ngaviro
