Plus de deux ans après les violences qui ont éclaté à Yumbi, dans la province du Mai-Ndombe, un procès sera enfin ouvert devant la haute Cour militaire le 26 mai, à Kinshasa.

D’après un rapport de l’ONU, ces attaques intercommunautaires menées du 16 au 18 décembre 2018 sur quatre sites avaient été planifiées et exécutées avec le soutien des chefs coutumiers ,pourraient constituer des crimes contre l’humanité.

Une mission d’enquête spéciale menée par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme avait pu confirmer qu’au moins 535 hommes, femmes et enfants ont été tués et 111 autres blessés dans les villes de Yumbi, Bongende et Nkolo II. En outre, près d’un millier de bâtiments, principalement des maisons ainsi que des églises, des écoles et des centres de santé ont été détruits ou pillés.

Ces enquêtes estiment 19 000 le nombre de personnes déplacées par la violence, dont 16 000 ayant traversé le fleuve Congo pour se rendre en République du Congo.

Tshokuta ben andré

By 24news

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