Le ministre de la Communication et des Médias de la RDC, Patrick Muyaya Katembwe, a reçu, mardi 15 juillet 2025, dans son bureau, Pauline Kabangu Tshita, première femme journaliste professionnelle de la République Démocratique du Congo. Lors de cet échange d’une trentaine de minutes, les deux personnalités ont évoqué le parcours remarquable de Mme Kabangu au sein de l’Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision, devenu aujourd’hui la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Pauline Kabangu a partagé avec le ministre les moments marquants de sa carrière, soulignant son retour au pays après une absence de trente ans. Elle a mis en avant l’importance de cet entretien, qui lui a permis de retracer son cheminement professionnel et de réaffirmer son attachement au journalisme, un métier qu’elle qualifie de noble, exigeant rigueur, éthique et engagement. Selon elle, les journalistes doivent travailler au service de l’ensemble de la société, et non pour une minorité.

Ancienne journaliste permanente à la Présidence de la République sous le régime du Maréchal Mobutu Sese Seko, Pauline Kabangu a rappelé les exigences élevées de l’ancien chef de l’État envers les médias. Elle a témoigné de son implication dans le suivi de l’actualité, précisant que Mobutu veillait personnellement à la qualité des contenus diffusés. Pendant près de dix ans, elle a réalisé des reportages en direct pour la Présidence, dans une atmosphère professionnelle qu’elle décrit comme enrichissante pour le pays.

Après un long séjour à l’étranger aux côtés de son époux diplomate, Pauline Kabangu a fait le choix de rentrer au pays pour continuer à contribuer au développement du journalisme, une discipline qui a marqué toute sa vie. Première femme journaliste à avoir accédé au poste de rédactrice en chef, elle a encouragé les jeunes professionnels du secteur à exercer ce métier avec passion, rigueur et sérieux. Dans son message final, elle a insisté sur l’importance de l’engagement des journalistes, qu’elle considère comme essentiel au progrès de la société.

La rédaction