Alors que la cohésion nationale est mise en difficulté suite aux conditions politiques et tribales, l’Eglise du Christ au Congo a lancé un appel pressant à la communauté congolaise en faveur du vivre-ensemble.
En marge des festivités du 25 décembre dernier, l’ECC a reconnu que le pays était gangrené par des maux, qui empêchent la Nation de renaître de ses cendres et de se lancer sur la voie du développement.
L’Eglise protestante a évoqué le tribalisme, le népotisme, l’égoïsme, le mensonge, la haine, la suppression de l’autre, le non respect des textes, les massacres, le banditisme urbain, les conflits armés, le pillage systématique des ressources naturelles, etc.
Toutefois, selon l’ECC, la République démocratique du Congo est à un tournant décisif du rétablissement de l’ordre divin. Et, pour le concrétiser, soutient-elle, les congolais doivent accepter de s’unir, de s’aimer.
« Je lance encore une fois de plus l’appel à l’amour du prochain, au sursaut patriotique et à l’engagement de trouver des consensus apaisés pour faire face aux défis de notre ère. Personne ne saurait bâtir le destin prophétique de ce grand Congo sans le concours des autres et dans la division », lit-on dans une note parvenue à la presse.
L’appel de l’Eglise du Christ au Congo tombe à point nommé, à un moment où la nation semble divisée entre tendances politiques, sociales, tribales alors que le pays fait face à l’agression et aux atrocités des milices locales et étrangères.
Jean Ngaviro