« Notre constitution est bonne. C’est la même que nous avions exigé de respecter lors des accords de la Cenco. » C’est par cette phrase, aux allures de rappel, qu’Hervé Diakese réagit aux propos de Félix Tshisekedi concernant la possibilité d’une nouvelle constitution.

Félix Tshisekedi était le président de la délégation de l’opposition qui avait exigé son respect, rappelle Diakese dans une lettre ouverte au chef de l’État, après sa sortie médiatique à Kisangani.

« L’incapacité de constituer un gouvernement dans les délais n’est pas la faute de la constitution, mais la difficulté d’attribuer des postes à une majorité issue de la tricherie, dont personne ne mérite vraiment les voix qui lui sont arbitrairement attribuées », peut-on lire dans cette publication sur les réseaux sociaux.

Pour Hervé Diakese, ce sont les entraves à l’exercice d’un pouvoir à vie, le retour à un parti unique et la dépendance de l’État vis-à-vis d’un potentat qui font que l’on trouve la constitution problématique.

« C’est faux de prétendre qu’une constitution votée au référendum par des Congolais, après débat au Parlement de transition, soit une constitution des étrangers », explique l’avocat de Moïse Katumbi.

Nous parlons français, une langue étrangère ; nous n’avons jamais exigé d’en modifier la grammaire parce que nous commettons des fautes d’orthographe ou de syntaxe, au motif que c’est une langue étrangère. Ce régime cherche des fausses solutions à de vrais problèmes, conclut Diakese.

Faustin Kalenga

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