»C’est une faute, une erreur de plus de croire que les forces étrangères peuvent constituer une solution à l’agression dont est victime la République démocratique du Congo » c’est la pensée ancrée dans les esprits de la population congolaise particulièrement celle de l’Est de la RDC qui reste première victime de l’agression que subit la RDC depuis plus de deux décennies.

C’est dans cet esprit que la population de Goma a manifesté le mercredi 18 janvier pour dire « non » à la force de l’ EAC qu’elle accuse de complicité.

Dans un pays où les richesses sont inqualifiables, ce n’est donc pas prudent d’accepter la venue sur son territoire des forces étrangères sans un plan efficace pouvant contrôler la situation.

Et pour la population de l’Est, qui a vécu et vit au quotidien l’expérience sans résultat de la Monusco, la colère est grande de voir que des forces étrangères sensée apporter secours aux FARDC se comportent de la même façon que les forces onusienne qui à plus de 20 ans, n’ont pas réussi à assurer la paix en RDC.

Face à toute cette réalité, beaucoup se posent la question de savoir si la population est-elle mieux avertie que les dirigeants du pays?

Il faudrait tout simplement nous organiser, doter nos forces armées de tous les moyens dont ils ont besoin pour que nous arrivions à bouter dehors l’ennemi » ,déclare un jeune de Goma engagé dans la marche dispersée par les forces de l’ordre ce mercredi à Goma.

Notons que, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, est dans la même compréhension de chose que la population de l’Est. Vital Kamerhe soutient la thèse d’un vaste complot contre la Nation dans le contexte où l’accord de Nairobi n’est pas respecté par le M23.

Bien au contraire d’ailleurs, ce mouvement soutenu par le Rwanda profite pour récupérer d’autres localités.

 

La rédaction

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous