Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge, a apporté des éclaircissements sur la question de l’abandon des veuves de militaires, lors d’un briefing de presse co-animé mardi 3 juin avec le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement congolais.

Cette sortie médiatique intervient après que la polémique sur l’abandon présumé de ces veuves a enflammé les réseaux sociaux ces trois derniers jours.

Face aux professionnels des médias, le général Ekenge a commencé par dresser le portrait de la veuve militaire qui, selon les textes en vigueur, peut bénéficier d’une prise en charge. Il a précisé qu’en vertu du droit militaire congolais, un militaire ne peut contracter officiellement un mariage qu’au moins sept ans après la fin de sa formation. Par conséquent, les unions contractées en dehors de ce cadre légal – communément appelées Yaka tofanda – ne sont pas reconnues par l’armée.

Cette clarification vise à répondre à l’émoi suscité par les récentes déclarations du gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya Kashama.

Pour rappel, dans une vidéo devenue virale, Johnny Luboya avait dénoncé l’abandon des veuves militaires par l’État congolais, affirmant que leurs époux, morts au front, laissent derrière eux des familles souvent livrées à elles-mêmes.

 

Zéphyrin Pengume

 

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