Le travail dans les administrations publiques en République démocratique du Congo, spécialement à Kinshasa souffre de respect d’horaire conforme à la règle. En effet, dans plusieurs administrations, le travail est censé commencé à 08 heures pour fermer à 16 heures.
Cependant, l’on est bien loin du respect de cet horaire. Dans la plupart des cas, c’est à 9 heures que beaucoup arrivent aux bureaux pour prendre plus ou moins une heure de plus consacrée aux discussions passant en revue la situation politique pour ceux qui s’intéressent à la politique, ou le sport pour les sportifs, sans oublier les jeunes dans l’administration qui certains s’intéressent au duo Fally-Ferré, ils sont appelés Warriors et Gaulois.
Dans certaines administrations, les fonctionnaires viennent une ou deux fois par semaine au poste du travail car ne disposant d’aucune infrastructure, ou des taches concrètes assignées. C’est donc un sérieux problème d’administration qui ne peut malheureusement que tirer le pays vers le bas.
La situation ne date ni de Félix Tshisekedi, moins encore de son prédécesseur,mais un relâchement qui s’est installé sous régime du maréchal Mobutu vers les années 80.
» Je pense que, cette habitude est née vers les années 80, 82, 85. Pendant ces temps, on a enregistré la faiblesse de la gestion sous le Maréchal. Puis vers les années 90, avec le multipartisme, puis les pillages qui s’en sont suivis, les choses se sont davantage détériorées « , nous dit Monsieur Robert ( nom d’emprunt), chef de bureau dans une entreprise publique.
Notre interlocuteur, qui est arrivé au Bureau à 9h 48, affirme qu’il arrive d’habitude à 9h30, pour se mettre au travail à 10h.
» Je suis véhiculé, mais quitter chez moi pour arriver ici, c’est un parcours de combattant avec des embouteillages. C’est donc normal que l’on prenne un peu du temps avant de commencer, une fois arrivée », nous dit-il.
La question d’embouteillages, ou du transport est donc un des paramètres qui expliquent cette léthargie certes, mais un coup d’accélérateur, un regard attentionné des autorités est nécessaire pour qu’une solution soit trouvée.
Selon notre interlocuteur, ces habitudes avaient baissé à l’arrivée de Mzee Laurent Désiré Kabila. Il estime qu’il y a eu une certaine rigueur et il demande aux autorités actuelles de l’adopter pour changer le rythme du travail dans les administrations publiques.
La Rédaction