La compagnie nationale Congo Airways, presque tombée en faillite, va finalement renaître de ses cendres après plus d’un an d’inactivité.
La reprise du trafic aérien est annoncée au 10 novembre prochain, selon les autorités congolaises, qui évoquent un soutien tous azimuts du chef de l’État, qui tient fermement à voir les Congolais vivre « une expérience de voyage sécurisée et agréable », indique-t-on.
Dans un premier temps, la compagnie devrait évoluer avec un seul appareil, avant que 2 autres ne suivent, selon les promesses du gouvernement. Jean-Lucien Busa, ministre du Portefeuille, avait déjà annoncé l’arrivée, entre le 6 et le 7 novembre, d’un nouvel appareil, pour sauver la compagnie nationale congolaise.
Des annonces qui sont venues revivifier l’espoir dans le pays alors que plus personne n’y croyait, surtout qu’avec la promesse de la création d’une nouvelle compagnie, Air Congo, nombreux présageaient déjà la disparition totale de Congo Airways.
« Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, 2 avions », avait déclaré, en mi-octobre, le ministre du Portefeuille.
Comme on le sait, c’est depuis plusieurs mois que le Léopard volant n’est plus dans les airs. Tous les avions de la compagnie aérienne sont cloués au sol et Congo Airways était sur le point de perdre sa licence. Pour tenter de sauver la face, Kinshasa a envisagé de mettre en place Air Congo, une nouvelle compagnie.
Nombreux d’analyses estiment que Congo Airways est tombé en faillite, parce qu’en 2021, les autorités ont annoncé, de manière unilatérale, que le prix de l’avion avait baissé de façon vertigineuse. Une décision que certains avaient considéré comme populiste, car ne reposant sur aucune base solide.
Deux ans plus tard, soit en 2023, Congo Airways, la seule aviation, était déjà cloué au sol. Et, depuis, la Compagnie africaine d’aviation (CAA) était et est la seule qui détenait et détient encore le monopole des trafics aériens en l’absence de Congo Airways.
Jean Ngaviro