Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, où il était porteur du célèbre projet appelé « de père, de mère et d’épouse », Noël Tshiani critique vivement l’attitude de certains évêques catholiques, qui utilisent leur rang pour manipuler l’opinion.
L’initiateur de la loi de « père et de mère » s’est exprimé dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, s’en prenant au cardinal Fridolin Ambongo, qu’il qualifie parfois de proche de l’opposition et l’accuse de jouer le jeu des Occidentaux.
Noël Tshiani reste convaincu que la question liée au changement ou à la révision de la Constitution est d’abord une question de souveraineté, dont l’opportunité et la nécessité relèvent du président de la République, du gouvernement, de l’Assemblée nationale et du souverain primaire, conformément à l’article 218 de la constitution.
« Nulle part dans cet article on ne reconnaît à un prêtre, diacre, évêque ou cardinal l’initiative de fixer le timing du changement ou de la révision de la Constitution. Qui leur a donné ce pouvoir ? », s’interroge-t-il.
Noël Tshiani a également accusé ouvertement, dans cette même vidéo, un journaliste de Jeune Afrique d’avoir reçu une copie de sa loi dite de « père et de mère », alors qu’il lui avait soumis ce document en privé pour qu’il puisse en prendre connaissance.
Faustin Kalenga