L’on fusstige de plus en plus l’arrêté du ministre des transports Chérubin Okende qui dans la foulée a suspendu le Directeur général de l’Ogefrem il y a quelques jours.

 » Le nouveau ministre est appelé encore à comprendre comment fonctionne l’appareil de l’État et toujours bien réfléchir avant de prendre certaines mesures », déclare un cadre du parti Ensemble.

En effet, la décision suspendant le DG de l’Ogefrem est l’objet des controverses avec une question centrale, pouvait-on suspendre un mandataire en mission, sans l’avoir entendue ?

 » La présence de Patient Sayiba au pied de l’avion ce jeudi à l’arrivée du Chef de l’État à Accra est un message que beaucoup doivent comprendre que la plus haute institution du pays n’est pas d’accord avec cette suspension. Si non, l’on ne pouvait naturellement pas accepter un DG suspendu faire partie de l’équipe d’accueil du Président de la République », soutient un collaborateur du Chef de l’État.

Certaines sources contactées au sein même de l’Office de gestion de fret multimodal, affirment que la cause de ce qu’elles qualifient d’acharnement contre Patient Sayiba est ailleurs. La plupart des ministres qui arrivent ont tendance à créer des conditions pour dompter les mandataires de l’état afin de contrôler de fois sans une vision réelle les entreprises. La vision de Patient Sayiba de voir cette entreprise de l’état faire partie de leviers du développement économique de la RDC tout en marquant une présence active au sein de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains, est combattu et de là l’on peut bien comprendre le nœud du problème.

En mission au Ghana depuis quelques jours, le président de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains est en discussion avec les différents partenaires pour des contrats bénéfiques pour le pays.

Bénéficiant de soutien total de ses pairs qui apprécient à sa juste valeur son savoir faire et son engagement pour l’UCCA.

Patient Sayiba est par ailleurs soutenu par les cadres et agents de l’Ogefrem qui trouvent en lui un modèle de gestion qu’on ne peut pour des raisons partisanes briser en ce moment.

JAM

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