Ce jeudi 14 novembre, Hassan Barkai, opposant tchadien et président du parti « Union des forces démocratiques », a effectué son retour au Tchad après dix ans d’exil. Son arrivée s’est faite par l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa, grâce à l’intervention de Félix Antoine Tshisekedi, président congolais et facilitateur désigné par la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Accompagné par le ministre congolais de l’intégration régionale, Barkai a été accueilli avec des promesses de sécurité et de soutien de la part du gouvernement tchadien. Le ministre a annoncé qu’un compromis politique avait été signé, permettant à Barkai et à d’autres opposants de rentrer dans leur pays d’origine, tout en s’engageant à respecter les lois locales.
« Hier, nous avons signé un compromis politique qui permet à cet opposant et ses compagnons de rentrer, avec l’engagement de respecter les lois du pays », a-t-il déclaré l’envoyé du chef de l’État Congolais avant l’embarcation de Hassan Barkai pour Ndjamena.
Le retour de Barkai est perçu comme le début d’une décrispation politique au Tchad, marquant une étape significative dans le processus de transition. Ce moment est également considéré comme un succès pour Félix Tshisekedi, qui a œuvré pendant plusieurs années pour faciliter ce retour. Ce développement pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le dialogue politique au Tchad, renforçant l’espoir d’une stabilisation durable dans le pays.
Zéphyrin pengume