La révision constitutionnelle telle que souhaitée par la famille politique du Chef de l’État fait couler de l’encre et de la salive. Certains la soutiennent, tandis que d’autres la récusent vivement, la qualifiant d’inopportune.
Bien que le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, ait déclaré que ce sujet n’est pas à l’ordre du jour dans le gouvernement, certains partis politiques le prennent déjà à bras le corps.
Réagissant à ce sujet qui alimente l’actualité, Francine Muyumba attire l’attention de l’UDPS, qui doit comprendre qu’en cas de révision constitutionnelle, elle n’aura pas seulement la population pour s’y opposer, mais aussi certains membres de l’Union sacrée (famille politique du Chef de l’État) qui, aujourd’hui, cachent encore leurs intentions et les dévoileront en temps opportun, notamment en cas de tentative de révision constitutionnelle.
« Constitution, le blocage ne proviendra pas seulement de l’opposition et du peuple congolais en général, qui s’oppose déjà farouchement à sa modification, mais également de l’Union sacrée elle-même.
L’UDPS continue à tester l’opinion, qui n’est déjà pas favorable en raison notamment de sa mauvaise gestion. Quant à leurs alliés, ils cachent encore leurs intentions qu’ils dévoileront au moment propice pour dire non si l’UDPS persiste dans ses rêves qui n’aboutiront jamais. Cherchons la paix, le Congo en a besoin », peut-on lire dans le compte X de l’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse.
Il faut signaler que bien que le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, ait récemment instruit les cadres du parti à chaque niveau de mobiliser leurs bases pour la révision constitutionnelle, le camp de Deo Bizibu, qui est le secrétaire général du parti présidentiel désigné par la CDP, fait savoir qu’Augustin Kabuya n’a pas qualité d’engager le parti sur ce point épineux, qui nécessite la concertation de toutes les forces vives du parti.
Zéphyrin Pengume