Il faut crédibiliser le processus électoral avec des opérations qui renforcent la confiance interne et externe. C’est une évidence,certes. Cependant, les congolais doivent se poser des questions sur la nature de l’invitation adressée à l’organisation internationale de la Francophonie afin d’effectuer l’audit du fichier électoral .
Pour bon nombre de congolais, la Centrale électorale congolaise est en train de jouer avec la souveraineté du pays car dans ce contexte où le Rwanda est présenté en face du monde comme le vrai trouble fait pour la RDC, l’on ne peut en aucun cas penser, même pas dans un rêve, inviter l’OIF à faire ce travail ou même l’associer, de loin comme de près au processus électoral en RDC .
L’on ne nous dira pas le contraire, pour l’instant, le Rwanda s’impose à l’OIF. La preuve en est là, un pays anglophone à la tête d’une organisation francophone, même le plus bête de la planète doit comprendre que Kagame dicte sa loi au sein de cette organisation. Et c’est justement dans ce contexte que Denis Kadima a jugé bon de faire une telle démarche qui rend la RDC ridicule.
Heureusement que l’OIF a, elle même compris et s’est dit ne pas trop s’enfoncer dans le ridicule qui caractérise cette démarche, sachant que les congolais ne sont pas de cons.
En effet, l’OIF a tout simplement exprimé son indisponibilité quant à cette sollicitation. Une position qui réjouit plus d’un des congolais qui pensent que les élections peuvent s’organiser sans l’implication de cette organisation qui n’aide en rien la RDC dans ce conflit qui l’oppose avec le pays de la secrétaire générale de l’OIF.
La rédaction
